Note : cet article est publié pour la seconde fois, la première version ayant disparu, de façon inexplicable, un beau matin. Cette péripétie me donne l'occasion de souligner la nullité extrême de Blogspot et Blogger, serveurs que je continue à utiliser par commodité (puisque c'est avec eux que j'ai démarré Infrasons) mais qui m'arrachent les cheveux à chaque publication de message. Le pire est l'absence totale de services d'aide digne de ce nom. Mais bon, laissons de côté ces remarques techniques qui ne vous intéressent sûrement pas ; et place au rock.
Il y a tout juste un an, un nouveau blog nommé Infrasons publiait son premier article. Consacré à Evie Sands, il était illustré par une photo de la chanteuse qui, insouciante et joyeuse, filait à vélo vers on ne sait quelle aventure. C'est à peu près dans cet état d'esprit qu'Infrasons fut créé, la fleur au fusil, sans se poser de questions, avec pour seule arme un enthousiasme à déplacer les montagnes.
Et pourtant, après un an, 54 messages et 13 250 visites, le blog est toujours debout, solide comme le roc. Un an déjà ! Que de litres d'eau ont coulé sous nos ponts et nos éviers ...L'heure est maintenant au bilan et à l'analyse du profil-type de notre lectorat grâce à la liste des 15 morceaux les plus écoutés sur Infrasons :
03) Coral - Cobwebs
Quelques remarques sur ce classement. Tout d'abord, les lecteurs d'Infrasons semblent avoir un petit faible pour la gent féminine puisque 5 des 6 premiers morceaux sont chantés par des filles. Détail amusant : Infrasons avait même annoncé que le «Suey» de Jayne Mansfield serait la chanson qui récolterait les meilleures audiences, expliquant qu'il suffisait de publier la photo d'une fille magnifique pour intéresser le lecteur.
Le public d'Infrasons est également plutôt francophile puisque un tiers des morceaux les plus écoutés sont chantés dans la langue de Gainsbourg. Ses goûts se partagent par ailleurs entre production contemporaine et son des 60s mais, là, rien de surprenant : les lecteurs ne font que suivre la ligne éditoriale du site.
Notons par ailleurs que deux messages ont suscité de vives réactions auprès du lectorat. Sans surprise, il s'agit des articles qui s'attachaient à décrire, analyser, voie critiquer le fonctionnement de l'industrie musicale avec, dans l'ordre, un article sur Nicolas Ungemuth, le meilleur journaliste rock français, et «À l'Ouest du Rhin», plaidoyer incitant les groupes hexagonaux à chanter en français et brûlot anti-Sébastien Tellier.
Je voudrais également profiter de ce message pour évoquer l'avenir d'Infrasons. Etant donné qu'il m'est de plus en plus difficile de publier régulièrement des chroniques, j'ai choisi d'engager le site dans la voie de l'externalisation. Le dernier article écrit par Nikki Mod préfigure en ce sens l'ouverture du blog à d'autres plumes.
Rassurez-vous, les collaborateurs seront triés sur le volet. Une batterie de tests, d'entretiens, de tortures physiques et psychiques permettront de les sélectionner et de les endurcir. L'esprit vif et le regard fier, ils formeront alors une armée de guerriers et de visionnaires prêts à se sacrifier pour la cause du rock'n'roll. Le grouve, le feuze et le mojo trouveront donc toujours refuge sur Infrasons.
Attachés aux traditions et aux rituels ancestraux, Infrasons se devait de célébrer son premier anniversaire en proposant, comme l'an passé, un morceau d'Evie Sands.
Evie Sands - Take me for a little while (1965)
(acheter Anyway that you want me sur Amazon)
J'espère sincèrement que, dans un an, Infrasons sera toujours là pour vous faire découvrir une nouvelle chanson de la belle Evie ; vraisemblablement «Angel of the morning». Croisons les doigts.
Sincèrement vôtre,
Infrason
3 commentaires:
Félicitations, buenas canciones y crónicas!
Muches gracias.
E viva el rock !!!
Tiens, ça me fait une belle introduction avant d'explorer ce blog.
A bientôt ;)
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