mardi 26 février 2008

Smoke city

Si l'on analyse l'histoire de la musique, un constat s'impose : aucun courant novateur n'est apparu depuis les années 1990. C'est-à-dire depuis l'émergence du Trip Hop.
Ce que j'entends par genre nouveau ou novateur, c'est un style qui semble sortir de nulle part, qui vous tombe dessus d'un coup et qui vous fait dire, le souffle coupé : «Un pan entier de l'univers musial vient d'être déterré, là, sous mes yeux». C'est une révélation en quelque sorte.

Le Trip Hop est une chose dont on ne saurait se ficher. Même s'il provient de Bristol.
Il faut dire qu'il a englobé tout un tas de groupes formidables, de Portishead à Massive attack, toujours avec ce son aérien et abyssal en même temps. Quelque chose qui vous ferait planer dans un aquarium (même si, en fait, c'est impossible).
Aquarium, Trip Hop : tout ça me donne envie d'écouter «Underwater love» de Smoke city ; un morceau mâtiné de rythmes et de chants brésiliens. La langue d'Ayrton Senna étant, d'ailleurs, la plus belle du monde pour aller chanter.

Smoke city - Underwater love
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