Lorsque Carlos est mort, on était tous un peu triste. Pourquoi ? Parce qu'il y avait quelque chose de sympathique dans le personnage ; c'était le tonton rigolo que l'on aurait aimé avoir : celui qui amuse ses neveux/nièces, les chatouille jusqu'à l'hystérie, puis anime le repas familial de ses mille-et-une dernières blagues.
Ç'aurait aussi pu être le collègue boute-en-train : celui dont la bonne humeur égaye le service comptabilité (et même parfois celui des affaires juridiques, à l'étage du dessous), le gars qui fait rire les secrétaires et pour qui on ne raterait sous aucun prétexte la pause café ; même les jours où on n'a pas envie de café.
Henri Salvador, c'était un peu pareil. Sauf qu' en plus, le garçon savait écrire des chansons magnifiques ; et les interpréter merveilleusement.
Dieu ait son âme.
Henri Salvador - Carnaby street
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Henri Salvador - C'est pas la joie
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