Evie Sands, c'est Madame Malchance. Pourtant, tout aurait pu commencer pour le mieux. En 1965, le fameux duo de compositeurs Leiber-Stoller lui offre le merveilleux "Take me for a little while". Las, un être fourbe, à la solde d'une grande maison de disques de Chicago (Chess) se tient dans le studio, prêt à perpétrer un mauvais coup. Et lorsque personne ne fait attention à lui, il s'empare des bandes. En 48 heures seulement, Chess enregistre une version pour l'une des stars de la maison: Jackie Ross : le triomphe est immédiat.
Qu'à cela ne tienne, Evie a une autre cartouche : un affolant "I can't let go", prêt à conquérir toutes les ondes américaines. Mais rien n'y fait, le succès ne vient pas ; ou plutôt si : pour les Hollies qui, en 1966, reprennent la chason. C'est ensuite "Angel of the morning" qui est offert à un autre groupe (Merilee Rush & The Turnabouts).
Enfin, vous l'aurez compris, Evie Sands a dû laissé aux autres le succès qu'une voix hors du commun aurait dû lui assurer. Elle a l'air pourtant si heureuse à vélo sur la pochette de "Anyway that you want me". Car, après tout, la vie est belle.
Evie Sands - I can't let go
1 commentaire:
ouaips l'avait une belle voix la madame....elle rejoint au panthéon pour moi un autre groupe qui aurait du tout casser à cette époque Love avec "Foreiver changes"
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