(lire la partie 1)
♫ Yeah Yeah Yeahs - Y Control (2003)

Première fille médiatisée de la vague rock 2001-02, Karen O fut rapidement comparée à Debbie Harry (la chanteuse de Blondie ayant été dans une posture similaire en 1976). Comparaison malheureusement digne d'un pigiste de Jeune et Jolie tant les deux dames n'avaient rien à voir.
Outre l'inévitable différence capilaire (la blonde / la brune), la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs est bien plus sauvage, débridée. Presque folle, même.
♫ Adam Green et Ben Kweller - Kokomo (2003)

Adam Green s'était fait connaître grâce aux géniaux et décousus Moldy Peaches pour lesquels l'expression «Grand n'importe quoi» semble avoir été conçue. Rappelez-vous ces hymnes enfantins et approximatifs décrivant des histoires de rejetés new-yorkais : Adam Green en était l'auteur !
Plus sage, Ben Kweller a bâti sa réputation grâce à des chansons pop parfaitement charpentées dignes d'un Paul McCartney.
La rencontre entre les deux hommes pour une reprise des Beach Boys ne pouvait qu'être fructueuse.
Plus sage, Ben Kweller a bâti sa réputation grâce à des chansons pop parfaitement charpentées dignes d'un Paul McCartney.
La rencontre entre les deux hommes pour une reprise des Beach Boys ne pouvait qu'être fructueuse.
♫ Aislers set - Melody not Malaise (2003)

Je n'ai presque pas envie d'en parler parce que le groupe mérite un article à part entière. Retenez juste que leur musique n'est qu'or, diamant et crystal saupoudrés de saphir. Enfin bref c'est beau, c'est pur et ça déchire.
♫ Green Circles - Brown House in Stepney (2003)

♫ How - I Was a Boy (2003)
Pour autant, les 3 morceaux enregistrés par les How interpellent par leur qualité : guitares à l'explosion contenue, saturations et distorsions maîtrisées, choeurs nonchalants : toute la magie de Pete Townsend semble avoir été ressuscitée.
Et au fait, qui sont les How ? Un groupe emmené, entre autres, par un ancien de Henry's Dress, combo dans lequel officiait également la chanteuse des Aislers set. Le monde est petit.
♫ David Viner - Nobody's Fault (2003)

Mais ne nous y trompons pas : contrairement à ses potes de la Motor City, Viner ne touche pas à l'électricité. C'est un folkeux à l'ancienne, amateur d'arpèges [j'avais écrit «asperges» avant la relecture !], de paroles sombres et de chansons bien faites.
♫ Fabienne Delsol - Laisse tomber les filles (2004)

C'est pourtant sur cette terre que naquit Fabienne Delsol.
Je suis très fier de ma rime. Et fier de vous présenter Fabienne Delsol. Partie de son Limousin natale, elle part s'installer à Londres où elle chante, dans les années 1990, chez les Bristols, avant d'entamer une carrière solo. Son ambition est évidente : recréer le son des fameux girl-groups des années 1960, le tout avec un accent français qui affole toutes les oreilles anglaises.
Sur son premier album, notre amie reprend par ailleurs le classique de Gainsbourg et France Gall («Laisse tomber les filles»), chanson popularisée plus récemment par April March. Cela ne changera pas la grande histoire de la musique, mais il faut avouer que cette reprise est diablement efficace !
♫ Detroit Cobras - My Baby Loves the Secret Agent (2004)

Outre une instrumentation rhythm'n'blues efficace, la force du groupe tient à la voix de camionneuse de Rachel Nagy, un timbre qui n'est pas sans rappeler celui de Janis Joplin. Disons-le tout net : Rachel n'est pas la fille la plus distinguée qui soit : ancienne strip-teaseuse, elle a, d'après ses propos, rejoint le groupe un jour où elle était trop soûle pour refuser !
♫ Holly Golightly - My Love Is (2004)

Volant de ces propres ailes depuis 1995, Holly sort régulièrement des disques épatants (Truly She Is None Other frisant même la perfection) mélangeant rock 60s, frivolités girl-group, folk, soul et country.
Si le jazzy «My Love Is» n'est pas véritablement représentatif de sa discographie, il souligne le talent vocal d'une chanteuse malheureusement sous-estimée.
♫ Long Blondes - Autonomy Boy (2004)

Second simple du groupe, «Autonomy Boy» ressemble plus à une démo de Blondie qu'à un tube en puissance. Cet aspect brouillon et saturé lui confère toutefois une intensité et une puissance décuplée.
♫ Nouvelle Vague - Teenage Kicks (2004)

Accompagnés d'une poignée de chanteuses talentueuses, ils ont notamment pu lancer la carrière de Camille. Ici, c'est Mélanie Pain qui reprend le monument «Teenage Kicks» des Undertones. Si elle n'égale pas l'originale (simplement l'une des plus grandes chansons de tous les temps), cette version apporte une fraîcheur bienvenue.
♫ Saturday Looks Good to Me - Lift Me up (2004)

Groupe inintéressant lorsque son leader assure les parties vocales, Saturday Looks Good to Me devient imbattable dès lors que le micro est laissé à la chanteuse Betty Marie Barnes. Un groupe à rapprocher d'Aislers Set.
♫ Art Brut - Good Weekend (2005)

Eddie Argos, le chanteur, renoue avec la tradition des grands paroliers anglais (Kinks, Television Personalities). Inspiré également par Jonathan Richman et sa capacité à écrire des chansons sur tout et n'importe quoi, il hurle (plus que chante) des textes amusants et décalés avec un enthousiasme communicatif. Dommage que les autres morceaux de l'album ne soient pas tous de ce niveau.
2 commentaires:
Tout ce que j'ai à faire est d'écouter "Y Control» et tout à coup ma journée reçoit beaucoup mieux. Je vous remercie!
(Via Google Translate)
A ton service pour t'aider à mieux "recevoir" tes journées !
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