♫ Electrelane - Eight Steps (2005)
Attention, voici les pas rigolotes d'Electrelane.
Originaires de Brighton (là où il y a des plages sur lesquelles les jeunes se bastonnent), ces quatre filles ont passé la décennie a tenter des expérimentations sonores, souvent pour le meilleur.
L'instrumental «Eight steps» prouve en tout cas qu'un accordéon peut être absolument rock'n'roll.
Originaires de Brighton (là où il y a des plages sur lesquelles les jeunes se bastonnent), ces quatre filles ont passé la décennie a tenter des expérimentations sonores, souvent pour le meilleur.
L'instrumental «Eight steps» prouve en tout cas qu'un accordéon peut être absolument rock'n'roll.
♫ Gossip - Standing in the Way of Control (2005)
Presque tout le monde connaît les Gossip aujourd'hui. Et c'est amplement mérité si l'on en juge la qualité des disques et, surtout, des concerts donnés par le groupe.
Les Gossip c'est, premièrement, une section rythmique sobre, funk, élégante et, deuxièmement, cette énoooorme chanteuse à voix noire ; une mama soul comme il ne s'en fait malheureusement presque plus.
♫ Missy Elliott - Hot [remix de Ratatat] (2005)
Il n'y a pas beaucoup de rap dans cette sélection. C'est dommage, je n'en écoute certainement pas assez.
Il était cependant impossible de passer à côté de l'excellente Damoiselle Elliott, surtout lorsqu'elle est remixée par les célèbres New-yorkais de Ratatat.
L'apport de l'orgue transfigure véritablement la chanson. C'en devient presque mélacolique. Un comble pour Missy Elliott !
Il était cependant impossible de passer à côté de l'excellente Damoiselle Elliott, surtout lorsqu'elle est remixée par les célèbres New-yorkais de Ratatat.
L'apport de l'orgue transfigure véritablement la chanson. C'en devient presque mélacolique. Un comble pour Missy Elliott !
♫ Lily Allen - Littlest Things (2006)
Et ben vous savez quoi ? Je kiffe Lily Allen, et surtout son premier album. Ce mélange ska, pop, girl-group se révèle plus frais qu'un chewing gum à la fraise.
Le succès de Lily traduit bien le renversement des valeurs qui s'opère vers le milieu de la décennie. La qualité musicale, restreinte jusque là, et pour schématiser, aux garageux de Détroit, New-York ou Göteborg s'étend à la pop grand public. Amy Winehouse, Lily Allen, Estelle élèvent soudain le niveau de qualité des ondes diffusées sur les radios ou les chaînes musicales. Même Britney Spears se met à enregistrer des tueries ultra efficaces ("Womanizer"). C'est donc que tout est possible.
♫ Arctic Monkeys - Baby I'm Yours (2006)
Le succès de Lily traduit bien le renversement des valeurs qui s'opère vers le milieu de la décennie. La qualité musicale, restreinte jusque là, et pour schématiser, aux garageux de Détroit, New-York ou Göteborg s'étend à la pop grand public. Amy Winehouse, Lily Allen, Estelle élèvent soudain le niveau de qualité des ondes diffusées sur les radios ou les chaînes musicales. Même Britney Spears se met à enregistrer des tueries ultra efficaces ("Womanizer"). C'est donc que tout est possible.
♫ Arctic Monkeys - Baby I'm Yours (2006)
Groupe assez moyen, les Arctic Monkeys n'ont finalement excellé que dans l'exercice de la reprise. Leur version de «Baby I'm Yours», interprétée à l'origine par Barbara Lewis est simplement parfaite.
Cette douceur tranquille, étrangement proche des Four Tops et de la Motown, rehausse le groupe dans mon estime. Peut-être grâce au renfort, pour ce morceau, de Oisin Leech (chanteur des 747s).
Cette douceur tranquille, étrangement proche des Four Tops et de la Motown, rehausse le groupe dans mon estime. Peut-être grâce au renfort, pour ce morceau, de Oisin Leech (chanteur des 747s).
♫ Coral - Cobwebs (2007)
Après Aislers Set et les Libertines, les Coral ont repris le flambeau pour porter le titre de meilleur groupe du monde. En quelques années, les Liverpuldiens ont en effet écrit davantage de belles chansons que n'importe lequel de leurs concurrents.
Dernier album en date et chef-d'oeuvre du groupe, Roots & Echoes est une merveille, une succession de morceaux à la beauté cristalline et aux arpèges travaillées, comme en témoigne ce «Cobwebs».
Dernier album en date et chef-d'oeuvre du groupe, Roots & Echoes est une merveille, une succession de morceaux à la beauté cristalline et aux arpèges travaillées, comme en témoigne ce «Cobwebs».
♫ Dadds - Je vais te manquer (2007)
Rennais d'adoption, les Dadds ont sorti, avec French Kiss, le meilleur disque rock français de la décennie (bien qu'il ne s'agisse que d'un maxi de 7 titres).
Le disque contient notamment «Je vais te manquer» reprise du fameux «You're Gonna Miss Me» des 13th Floor Elevators. Les Dadds parviennent à éviter l'écueil de la traduction paresseuse pour proposer, au contraire, des textes finement choisis («Oh finies les vacances en Espagne / Et le ski à la Plagne / Oh je vais te manquer»). N'ayons pas peur de le dire, cette reprise dépasse l'originale.
♫ Liz Green - Midnight Blues (2007)
Liz Green est une Anglaise qui ne ressemble vraiment pas à grand chose et qui semble avoir trouvé son look en lisant le catalogue des Trois Suisses collection hiver 1952.
En dehors de cela, Liz chante et joue des chansons blues et folk avec un talent juste à pleurer. Une voix sortie d'un autre âge, des mélodies semblant nées sur les bords du Mississipi et une guitare discrète suffisent à en faire une tueuse en puissance.
En dehors de cela, Liz chante et joue des chansons blues et folk avec un talent juste à pleurer. Une voix sortie d'un autre âge, des mélodies semblant nées sur les bords du Mississipi et une guitare discrète suffisent à en faire une tueuse en puissance.
Je vous conseille très chaudement de télécharger la session enregistrée pour Planet Claire (ici). Les prises sont simplement démentes.
♫ Human Beinz - Nobody but Me [remix de Pilooski] (2007)
Attention : éloignez les objets fragiles qui vous entourent car vous ne pourrez pas vous empêcher de bouger frénétiquement le pied en écoutant ce remix.
Groupe de l'Ohio, les Human Beinz (notez l'orthographe désopilante) avaient été les auteurs d'un petit tube en 1967 («Nobody but Me»), morceau qui leur avait permis de figurer dans la mythique compilation Nuggets et dans la bande originale de Kill Bill (au moment où Uma Thurman affronte les cent guerriers japonais).
Excellente chanson à l'origine, «Nobody but Me» est sublimée par le travail du remixeur français Pilooski (célèbre pour sa version du «Beggin'» de Frankie Valli). Comme à son habitude, Pilooski travaille essentiellement avec des samples déjà contenus dans la chanson et s'attèle à les étirer, les mélanger ou les synchroniser pour en faire un chef-d'oeuvre hypnotique et entraînant.
♫ Justice - D.A.N.C.E. (2007)
Les bidouilleurs électroniques français ont décidément la cote. Inutile de s'étendre sur «D.A.N.C.E.», titre sur lequel nous avons tous dansé un jour ou l'autre.
♫ Yael Naim - New Soul (2007)
Il faut avouer que ce «New Soul» est d'une efficacité redoutable. Une voix digne de Diana Ross et ses Supremes, un trombone kinksien, et il n'en faut pas plus pour faire une bonne chanson.
Reprise dans je ne sais plus quelle pub télé, cette chanson tend à prouver que nos publicitaires commencent à avoir du goût. Il y a dix ans, c'était «On va Fluncher», aujourd'hui c'est «New Soul».
♫ Vampire Weekend - Cape Cod Kwassa Kwassa (2007)
Tout est rigolo avec Vampire Weekend. Le nom du groupe qui ne veut rien dire, la photo mal cadrée de la pochette avec le lustre qui va s'effondrer sur les invités et, bien-sûr, l'instrumentation légère, presque caribéenne ou africaine, des morceaux.
Avec leur look d'étudiants en mathématiques, les gars de Vampire Weekend ne paient pas de mine. Il s'agit pourtant d'un des groupes les plus originaux de ces dernières années.
Avec leur look d'étudiants en mathématiques, les gars de Vampire Weekend ne paient pas de mine. Il s'agit pourtant d'un des groupes les plus originaux de ces dernières années.
(lire la partie 4)
5 commentaires:
attention, une asperge se cache dans cette page...
Encore !?!
C'est pas la première fois que ça m'arrive. J'ai beaucoup de mal avec le mot "arpège".
je ne suis pas archi fan du remix de Pilooski de the Human Beinz, alors que j'adore l'original (tiens d'ailleurs je devrais essayer de le chopper en 45)
Ca se défend.
Disons que c'est un trip différent. Sur le remix, les basses ressortent beaucoup plus, ce qui donne un côté plus "dancefloor" et plus hypnotique.
Great blog yoou have here
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