Des quatre «Fantastiques» (Beatles, Rolling Stones, Kinks, Who), les Kinks étaient la seule formation à ne pas avoir déploré le moindre décès.
Certes, Ray Davies (le chanteur-guitariste) avait reçu une balle dans la jambe en poursuivant un voleur de sacs à main à la Nouvelle-Orléans ; certes, son frère Dave Davies (second guitariste) avait été victime d'une crise cardiaque il y a six ans ; mais les quatre gaillards étaient toujours là, fidèles au poste, les vertus antioxydantes du thé semblant avoir conservé le plus britannique des groupes de rock.
Je m'exprime au passé car, malheureusement, les Kinks viennent de perdre leur bassiste, le discret mais efficace Pete Quaife qui allait atteindre sa 67e année.
Le compositeur des Kinks (Ray Davies) fit un jour une confidence : il aimerait que la BBC diffuse «Waterloo Sunset» le jour de sa mort, juste histoire d'entendre une dernière fois le chef-d'oeuvre du groupe résonner dans toutes les chaumières du royaume. Pete Quaife, pour sa part, aurait aimé que le morceau fût diffusé sur Infrasons. Nous ne pouvions lui refuser ce privilège.
«Waterloo Sunset» c'est un hommage bien choisi ; la chanson repose en effet sur une descente de basse dont Pete Quaife avait le secret ; un art qu'il avait déjà porté au firmament un peu plus tôt sur «Sunny Afternoon».
Que ce triste événement soit au moins l'occasion de réécouter ce qui s'est fait de mieux musicalement ces 457 898 dernières années.
Certes, Ray Davies (le chanteur-guitariste) avait reçu une balle dans la jambe en poursuivant un voleur de sacs à main à la Nouvelle-Orléans ; certes, son frère Dave Davies (second guitariste) avait été victime d'une crise cardiaque il y a six ans ; mais les quatre gaillards étaient toujours là, fidèles au poste, les vertus antioxydantes du thé semblant avoir conservé le plus britannique des groupes de rock.
Je m'exprime au passé car, malheureusement, les Kinks viennent de perdre leur bassiste, le discret mais efficace Pete Quaife qui allait atteindre sa 67e année.
Le compositeur des Kinks (Ray Davies) fit un jour une confidence : il aimerait que la BBC diffuse «Waterloo Sunset» le jour de sa mort, juste histoire d'entendre une dernière fois le chef-d'oeuvre du groupe résonner dans toutes les chaumières du royaume. Pete Quaife, pour sa part, aurait aimé que le morceau fût diffusé sur Infrasons. Nous ne pouvions lui refuser ce privilège.
«Waterloo Sunset» c'est un hommage bien choisi ; la chanson repose en effet sur une descente de basse dont Pete Quaife avait le secret ; un art qu'il avait déjà porté au firmament un peu plus tôt sur «Sunny Afternoon».
Que ce triste événement soit au moins l'occasion de réécouter ce qui s'est fait de mieux musicalement ces 457 898 dernières années.
1 commentaire:
On ne peut pas dire que les "grands" médias se sont rués sur l'info. Un des membres fondateurs de l'un des meilleurs groupes de l'histoire rock/pop tire sa révérence et il enterré une seconde fois. Sad.
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